L'Assemblée au jour le jour

03/12/01

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Vécu : L'organisation des prises de parole permet-elle l'échange ?

Dès le premier soir, on peut se pencher sur le fonctionnement des ateliers. Après une présentation de chaque participant, chacun a pu faire part de ses expériences (qu'il faudra encore retranscrire sur les fiches d'expérience) et surtout formuler ses " défis ", ses souhaits ou ses rêves. Mais le temps de parole de chacun est extrêmement limité, d'autant plus que les problèmes de traductions (problèmes lexicologiques sur la traduction de certains mots précis, mais aussi problèmes matériels, avec les micros) restreignent l'interlocuteur.
Dès le début de la séance, le temps de parole à été fixé à 8 minutes maximum par personne. Un quota évidemment impossible à respecter… Mais restreindre ainsi des personnes très riches d'expérience est frustrant. On sent qu'il y a tellement de sujets cruciaux qui ne sont pas abordés.
Malgré des groupes de travail à taille humaine, la prise de parole demeure dans une assez large mesure magistrale : chacun dit ses idées sans vraiment écouter les autres. Il est presque impossible de poser des questions et de répondre. L'élaboration d'une réflexion commune passe donc exclusivement par la synthèse qui est faite le soir par les animateurs du groupe de travail. Cependant, lors de l'élaboration des " défis ", plusieurs participants ont travaillé collectivement, notamment par affinité linguistique, pour formuler des " défis " communs.

 


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