L'Assemblée au jour le jour
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" Pour faire un monde, mon Dieu que c'est long " dit la chanson.
L'Assemblée mondiale en est la démonstration. Dans le brouhaha
des traductions chuchotées, l'Assemblée commence par de
longs échanges entre individus. Commence alors la deuxième partie de l'atelier, celle des propositions organisées autour des quatre axes d'action communs à tous : celui de la " représentation " celui de " l'économique ", celui de la " biosphère " et celui de la " gouvernance ". Les " post it " volent et s'accrochent au tableau, éphémères idées lancées à tout va qui demain seront discutées et deviendront propositions. Pour accoucher d'un monde nouveau, il faut bien savoir en prendre le temps et donner son rythme à chaque parole. Les ateliers se suivent et ne se ressemblent pas. Ici, chez les militaires le débat est structuré autour d'un ordre du jour. Chez les chefs d'entreprises ou les ONG, les interpellations fusent. Du coté des autorités locales on s'accroche : Donner du pouvoir aux minorités n'est-ce pas négation de la démocratie ? Les mots des uns ne sont pas forcément les mots des autres. Il faut du temps encore et encore pour se bâtir un langage commun par-dessus la barrière des langues officielles. |
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