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État et développementPublié en octobre 2001 Il faut se rendre à l'évidence : ni le tout État, ni le tout marché ne sont à même de construire des sociétés équilibrées garantissant les valeurs nécessaires aux hommes pour vivre ensemble. La mondialisation pousse l'État à sortir de la souveraineté absolue et à être un acteur parmi d'autres de la gouvernance mondiale. Les différentes pistes explorées dans le cahier de propositions du chantier "État et développement" tentent de prendre en compte une vision globale de l'action de l'État en interaction avec toutes les sphères de la vie humaine. Quatre axes pour repenser l'action étatique se sont imposés : l'État régulateur, l'État acteur du développement économique, l'État redistributeur, l'État et les différents niveaux de gouvernance.
La crise actuelle que traverse l'humanité (déséquilibre entre la production et la répartition des richesses, déséquilibre entre l'activité humaine et la biosphère etc.) renvoie à une crise de gouvernance tant au niveau local qu'au niveau international. L'État est le maillon central de cette chaîne. Cependant, sa forme correspond mal aux besoins actuels, non seulement au niveau international mais également au niveau national. Depuis plusieurs décennies l'interdépendance entre États s'accroît, elle s'accroît aussi entre le local et l'international : ainsi, l'État a du mal à se repositionner dans un tel paysage.
La crise de la gouvernance s'observe à tous les niveaux, depuis le niveau local avec l'incapacité de gérer de façon intégrée les territoires jusqu'au niveau mondial, avec la difficulté à faire émerger une gouvernance mondiale légitime face à la mondialisation des marchés. Ni la planification centralisée, ni le désengagement de l'État issu de la vague néo-libérale n'ont permis l'émergence d'un modèle de développement adapté aux besoins des populations. Documents
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