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On doit aussi faire confiance à l'invisible

Un changement de disposition, des yeux davantage grand ouverts …et nous sommes avec un militant hawaïen, Jim Albertini, qui se sent un peu coupable du passé américain et des solides contributions à la globalisation en cours et qui dit : " La rose n'a pas besoin de parole, elle répand son parfum ". Il parle de façon un peu maladroite du repentir du passé. " Celui qui ne regarde pas en arrière vers ses origines ne peut pas trouver son chemin " (Évêque Labayen). Il y a un sentiment qu'on doit aussi faire confiance à l'invisible. La tension entre les mots et l'action est mise en lumière - la faculté de mélanger les mots et l'action se révèle plus difficile dans la réalisation. Une jolie présentation par Rajaram qui chante un " raga "," des variations musicales à corde sur une seule note ". On croit que le raga existe en chacun. Il offre un soulagement à toute inclination potentielle à la dualité, etc.

Le corps et l'esprit ne font qu'un
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Nalin Swaris et son point de vue bouddhiste est joliment non-bouddhiste. Il parle du besoin de trouver un moyen" d'utiliser le langage sans adhérer à certains de ses présupposés " (cf. la question de la globalisation d'hier). Il parle de la croyance implicite commune selon laquelle les concepts sont plus importants que le corps et il s'agit de s'enraciner dans la terre comme nous le voyons. C'est seulement quand le corps et l'esprit ne font qu'un et non pas quand ils sont vus comme des entités séparées qu'il peut y avoir une place pour l'action véritable et légitime pour le monde/ la vie/ soi-même. Les questions masculin /féminin surgissent sans clichés - le corps féminin et l'esprit masculin. C'est seulement à travers l'un que l'autre peut exister. Le Bouddha : " en mourant, une femme lui rappelle que c'est seulement quand ses sens sont satisfaits que sont esprit peut fonctionner ".

Attention aux mots
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Attention à certains mots tels que " spiritualité ", particulièrement lorsqu'il peut être traduit par " extase mentale ". Tout n'existe qu'en relation avec tout : " nous sommes respirés ! ". En voyant le corps (terre, mère, etc.) comme inférieur, nous infériorisons l'esprit. " Nous sommes saints non pas parce que nous sommes dans quelque autre royaume mais parce que nous sommes pleins de trous ". Un sentiment que la conscience n'est pas un processus de définitionétendue, mais est comme " une mère, qui même dans son profond sommeil est pleine d'attention pour son enfant ". Une sorte de dépassement de la difficulté des points de départ et d'arrivée de concepts tels que religion, spiritualité, écologie.

Où les secrets reposent
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L'après-midi est douce, des sessions par petits groupes offrent la place pour des voix tranquilles. Une cérémonie symbolique à laquelle les gens du village nous ont rejoint pour mélanger de l'eau et de la terre, mais les secrets résident dans les petits rires de ces enfants. On nous rappelle où nous sommes, ces villageois le savent mieux, les chansons traditionnelles illuminent leurs visages. Des séances de diapositives. L'impact crucial de l'humanité sur la nature, les vies mises en danger par des convictions individualistes. Dans l'ensemble une journée positive, une nouvelle énergie…………

- Depuis l'Ashram Fireflies, près de Bangalore, Inde, Asie, le 22 Juin 2001
- Rencontre Continentale Asiatique

par Susanna GENDALL (Nouvelle Zélande)

 

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