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Rapport final de consultation sur le projet de Charte constitutive de l’Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire.

by Hervé Maillot, Allié. France , 6 December 2005

Une synthèse des synthèses.

Remarques.
- Au moment de la rédaction de ce rapport, le nombre définitif de réponses est inconnu. Il sera très proche de 320. A noter que la Chine n’aura pas pu participer à cette consultation.
- Les pourcentages de réponses sont donnés par rapport au nombre total de réponses.
- Dans la suite, l’acronyme GAM désigne le groupe d’accompagnement et de médiation garant de la charte constitutive.
- Les parties en italique ne proviennent pas des réponses mais d’une certaine interprétation de ces réponses et expriment ainsi un ressenti personnel du rédacteur de ce rapport.

Sur l’idée d’Alliance.
50% de réponses : cette question fut d’abord posée aux non alliés. Puis (à partir du 27/07/05) toute personne ayant répondu directement en ligne a pu s’exprimer sur ce point. Ceci explique le faible nombre de réponses à cette question.

L’idée d’Alliance est en adéquation avec le ressenti des participants. La plupart expriment la nécessité et l’urgence, pour eux-mêmes et/ou pour d’autres, de se rassembler, de s’interconnecter, pour travailler à l’émergence d’alternatives à l’évolution du monde. Pour beaucoup, l’interdépendance des problèmes renvoie immanquablement à la nécessité de les traiter ensemble. Le questionnaire a demandé aux participants si les valeurs et causes défendues par le projet de l’Alliance étaient bien les leurs. Ils ont répondu oui ! ``Comment ne pas être d’accord...’’ pensent beaucoup de participants.

Au-dela de cette importante unanimité et indépendamment de la richesse et de l’enthousiasme des réponses, ils sont très nombreux à avoir laissé l’impression de témoigner plutôt brièvement (hâtivement?) et plutôt depuis leur ``pas de porte’’. Sans information précise sur le degré d’implication dans (et donc d’intimité avec) l’Alliance des participants alliés - on observe néanmoins que les réponses les plus denses proviennent de personnes étant ou ayant été fortement impliquées dans l’Alliance -, sans rien savoir sur leur désir de s’exprimer ou pas en détail, et sans tenir compte des style et format du questionnaire qui conditionnent forcément les style et format des réponses, il est difficile d’expliquer que peu d’entre eux ont pris soin de témoigner d’une vision, d’une conception de l’Alliance, d’une relation à l’Alliance qui traversent les échelles, appréhendent la complexité d’une telle organisation, abordent la question de l’équilibre entre unité et diversité et s’approprient les défis et enjeux d’une idée comme celle de l’Alliance.

Sur l’esprit de la charte.
100% de réponses.
Quasi unanimité sur les constats, les objectifs, l’éthique, les valeurs, la vision du monde et son évolution souhaitable que le texte propose. La perspective d’une nouvelle étape, promesse de nouvelles énergies, réjouit beaucoup d’alliés. Si la question posée était : l’Alliance, stop ou encore ? La réponse est : encore !! Des propositions, des désaccords, des questions surgissent lorsqu’on aborde plus en détail la question de la nature de l’Alliance, de son rôle, de ses dispositifs de travail, de l’organisation de son action, de sa gouvernance. Voir les sections suivantes.

La charte, et plus exactement le projet de charte, qu’il soit perçu adapté, consensuel et opératoire ou flou, orienté et à (re)discuter, est très bien accueilli car il rencontre le désir palpable chez la plupart de doter l’Alliance d’une structure et de règles lui permettant de grandir. L’attachement à l’Alliance, son caractère précieux au coeur des participants est tout à fait perceptible tout autant dans les propositions ou critiques faites que dans les propos plébiscitaires.

Sur les dispositifs de travail.
45% de réponses.
Quelques redondances peuvent exister entre le contenu de cette partie et celui de la section consacrée aux propositions.

Cette section privilégie les points que les réponses semblent situer en amont de tout ce qui fait débat à propos des dispositifs de travail (voir par ailleurs la partie consacrée aux propositions). Les points fondamentaux abordés ci-après concernent les relations profondes qu’il doit y avoir entre la nature de l’Alliance, ses objectifs et ses dispositifs de travail. Ils concernent aussi les relations entre éthique et dispositifs de travail. Enfin il faut souligner que nombreux sont les participants ayant besoin d’aborder séparément les dispositifs de travail dédiés à la gouvernance de l’Alliance et les dispositifs de travail attachés aux programmes de travail et à la stratégie.

Des réponses expriment une difficulté de lecture, de compréhension (de l’organisation) du texte : on note un besoin de spécifier à quoi se réfère le terme "dispositifs" et séparer plus clairement les objectifs des dispositifs en décrivant chacun d’eux. Ces derniers ne sont-ils pas finalement à la fois les mécanismes, méthodes, outils, fonctionnements, qui permettent d’atteindre des objectifs donnés ? On note aussi un besoin de réfléchir auparavant aux objectifs de ces dispositifs. On se demande si les objectifs des dispositifs doivent correspondre à l’ensemble des objectifs de l’Alliance ? Par exemple, est-ce que le développement de mécanismes de prise de décisions qui mène à l’action concrète sur le terrain, doit être considéré comme un objectif de l’Alliance ? Si c’est le cas, il est proposé d’ajouter à la liste d’autres dispositifs ou méthodologies spécifiques à un tel objectif.

Sur les relations de l’Alliance avec l’extérieur : deux questions fondamentales surgissent explicitement ou en filigrane (au travers de la diversité des motivations alliées par exemple). D’abord est-ce que l’Alliance est un lieu de ressources mutualisées ou une base de militance ? La réponse à cette question conditionne le choix des dispositifs de travail. A la lecture des réponses on peut se demander si les alliés ont tranché cette question. Certains semblent chercher une voie intermédiaire en cherchant des modalités d’alliance avec d’autres institutions, entreprises ou mouvements sociaux qui, pour une raison ou une autre hésiteront à s’impliquer complétement dans l’Alliance. Comment pour autant faire alliance avec eux sur des objectifs plus limités avec des dispositifs et espaces de travail appropriés ?

On dirait que les alliés, se sachant riches de leur diversité et de la diversité de ce que l’Alliance peut offrir, souhaitent que cette même Alliance diversifie ses interlocuteurs, ses partenariats et fasse de son adaptabilité ``aux autres’’ la qualité complémentaire de son unité.

En parallèle, une autre interrogation : le caractère informel de l’Alliance lui donne t-il de la force ou au contraire entrave t-il son développement et son efficacité ? Les avis sont partagés.

Sur la nécessité de se doter d’outils d’évaluation : la plupart sont convaincus que les enjeux concernant les dispositifs de travail reflètent les défis que se donne l’Alliance : besoin de procédures de haute qualité pour le management de la complexité, de l’intelligence collective, de la capitalisation de l’expérience, de l’élaboration des stratégies. En écho, des réponses soulignent l’importance de l’évaluation du travail accompli : garantir que l’action ait un apport positif à la réalisation des objectifs communs. Evaluer la valeur de l’expérience en soi (apport théorique - pratique, renforcement des actions citoyennes, ...). Définir, au préalable, des conditions qui garantissent - autant que possible - la contribution de l’action aux objectifs communs (promotion d’outils collectifs, diffusion d’information sur le travail des autres, ...)...

Sur la collégialité et l’interactivité des processus de décision et d’élaboration de propositions : les réponses traduisent un besoin de renforcer les synergies, les possibilités de collaborations, les interactions tranversales voire transdisciplinaires. On constate une demande de dispositifs facilitant l’émergence "d’alliances locales" ou de "projections géographiques locales de l’Alliance".

Sur l’éthique de la gouvernance de l’Alliance : le groupe d’accompagnement et de médiation tient une place particulière dans les préoccupations exprimées des alliés. On a déjà évoqué le problème du nombre de membres (vu trop faible) et de leur représentativité géo-culturelle. Il existe des interrogations quant au fonctionnement de ce groupe, au choix de ses membres, à leur renouvellement. En amont de ces aspects et au-dela de ce qui concerne strictement le groupe garant de la charte, une question semble importante pour certains alliés : pourquoi ne pas confronter des analyses d’experts contradictoires, qui permettent d’identifier très vite non seulement les points de convergence et de divergence, mais aussi les raisons et les référentiels à l’origine des divergences ? Pour ces participants, il importe dans un projet reposant sur certains principes éthiques d’être au clair sur les limites de validité éthique de cette entreprise, toute position éthique ayant ses limites, qu’il faut préciser.

Sur les relations inter-alliées : tout le monde s’accorde sur un fait : les sites web de l’Alliance sont absolument centraux, au point de se confondre presque avec l’Alliance. Aussi, nombreux sont ceux qui veulent dire que l’Alliance ne se résume pas à son site et qu’il est indispensable de maintenir et développer des relations en dehors du web.

Que soient évoqués le plaisir des rencontres, le ressenti d’une identité commune, la force symbolique d’un rassemblement (on pense à Lille 2001), l’efficacité dans le travail que permettent des relations de proximité, le souhait que l’Alliance encourage et favorise ces dernières est largement partagé. Mais rien n’est dit sur comment encourager et favoriser ces relations directes. Se retrouver à plusieurs a un coût. Et là on ne sait plus très bien si les alliés parlent à l’Alliance ou à un bailleur de fonds.

Sur le calendrier.
40% des réponses.
Vu comme un agenda, un horizon, il plait. Vu comme une liste de tâches à effectuer selon un échéancier précis, il est souhaité plus explicite et en meilleure cohérence avec d’autres calendriers extérieurs à l’Alliance.

Sur les intentions de participer.
100% des réponses.
La fidélité et l’engouement sont à l’honneur ! Tous souhaitent poursuivre l’aventure et on totalise près de 600 déclarations d’intentions (cumulées) de participer aux divers groupes et comités de suivi de la charte.

Sur le nombre de réponses.
La consultation totalise environ 320 réponses. C’est en-dessous des objectifs souhaités. Des relances ont été faites. On peut s’interroger sur leur efficacité, sur la communication autour de cette consultation en général, sur la réactivité des alliés et leur désir d’être partie prenante de cette réflexion préalable à une phase importante de l’évolution de l’Alliance.

Un inventaire des propositions.

Cet inventaire reprend la synthèse numéro six.

Charte constitutive : texte et évolution du texte.

- Le texte doit gagner en lisibilité (concision). Une version courte devrait étre développée.

- Lever l’ambiguité dans le texte entre dispositifs et objectifs.
Dispositifs : mécanismes, méthodes, outils, fonctionnements, annales, annuaire, synthèses régulières trimestrielles, banques d’expérience, site web, règles selon lesquelles une initiative peut se recommander de l’Alliance.
Objectifs : les cinq points évoqués dans le texte.

- Objectifs : devraient distinguer ce qui est du ressort de la gouvernance de l’Alliance de ce qui est du "programme de travail" des alliés.

- Préciser comment est financé le site web et ceux qui s’occupent de sa maintenance. Préciser également la structure du site. Préciser les fonctions des différents groupes et comités.

- Assigner des niveaux de priorité aux cinq objectifs :
niveau 1 :
1. définir la gouvernance.
2. financer le futur développement de l’Alliance.
niveau 2 :
3. structurer les relations et les débats.
niveau 3 :
4. développer les méthodes de travail.
5. construire la mémoire.

- Calendrier : Les cinq axes de travail devraient être traités plutôt dans les dispositifs de travail.

- Le texte mérite d’étre simplifié afin de parler au plus grand nombre. Partir de "Pluriel, responsable et solidaire" : ce sont ces trois mots qui doivent uniquement être explicités afin de donner une image claire du "monde que nous choisissons".

- Maintenir une liste électronique de discussion sur la Charte constitutive. Objectifs de cette liste :
1. Une fois la charte approuvée et en vigueur, les participants de cette liste vont la réviser point par point, pendant un période à déterminer, en fonction des ambiguités actuelles et des futures expériences et conflits d’interprétation.
2. A la fin de cette période, la version définitive de la charte est proposée à nouveau en consultation aux alliés. Si elle est acceptée, le GAM sera garant du texte modifié.
3. Les participants de la liste interagissent en permanence avec le GAM.
4. Une autre possibilité : cette tâche peut être attribuée directement au GAM, à condition qu’il soit élargi et que ses discussions autour de la révision de la charte soient publiques.

- La définition qui est donnée d’une ``alliance citoyenne’’, dans l’introduction ne doit pas porter seulement sur le caractère ``international’’ de ces processus collectifs. Cette forme d’organisation sociale peut se reproduire à l’échelle locale. Une telle dynamique devrait être encouragée.

- Préciser si les dispositifs et le calendrier font partie de la charte.

- Rebaptiser la section ``objectifs’’ en quelque chose comme ``constats et engagements’’ qui lui correspond mieux.

Architecture, gouvernance de l’Alliance.

- Entre d’un coté l’autonomie de décision des différents groupes de travail et chantiers, et de l’autre coté les avis, recommandations, décisions du GAM, il semble y avoir de la place pour intensifier le développement des outils participatifs permettant l’implication des alliés : espace commun de débats, d’élaboration de propositions, dispositif de fonctionnement pour les prises de décisions collectives sur les orientations (choix des partenaires, des projets à appuyer, choix géoculturels, méthodes, outils...). Organiser ces dispositifs sur la base d’axes, de thématiques, de collèges mieux identifiables.

- Dans le cadre de la charte constitutive et en conformité avec le GAM, organiser :
- des rencontres régulières, décentralisées et offertes prioritairement aux personnes ayant des difficultés à participer, notamment via le site web.
- une liste de discussion permanente pour concevoir et développer des thèmes et domaines d’action non soutenus par la FPH.

- Fractaliser l’Alliance en organisant des "petites Alliances" aux échelles locales (un pays, une région du monde, un continent).

- Renforcer l’ancrage territorial de l’Alliance.

Financement de l’Alliance.

- Proposer un dispositif, avec des moyens et méthodes, pour rendre possible la recherche de co-financements.
Objectifs :
- Renforcer (l’autonomie et la surface d’action de) l’Alliance en tant que système de gouvernance et processus pour la gouvernance.
- Renforcer en transparence les relations entre alliés et financeurs (FPH, autres fondations, alliances internationales de petits bailleurs de fonds, ``taxes alliées’’ de solidarité entre différents projets), relations basées sur un dispositif de prise de décisions collective établi au préalable.
- Conforter la FPH dans sa volonté de soutenir en priorité la mise en place de la gouvernance de l’Alliance.

Relations alliés-Alliance, alliés-alliés.

- Inclure un principe de responsabilité pour ce qui est des lancements d’informations et d’initiatives.

- L’engagement des membres du réseau à partager des informations/expériences doit être stipulé dans la charte.

- Préciser les qualités d’un allié ou les objectifs des organisations partenaires. Donner la possibilité de mieux se connaître les uns, les autres.

- Faire d’abord un état des lieux complet de l’Alliance : combien de membres actifs, de quels pays, quelles institutions membres ou partenaires, quelles activités, où (sur quels sujets, chantiers, actions) l’Alliance est-elle présente ?

- Prévoir des modalités d’engagement gradués en fonction de la nature et de l’intensité d’interaction que les alliés peuvent proposer.

- Renforcer les collaborations entre les différents chantiers et groupes de travail de l’Alliance.

Annales, communication, évaluation.

- Les annales devront constituer une réelle valeur ajoutée à la mémoire de l’Alliance et pas seulement des rapports d’activités linéaires.

- Définir qui coordonnera le groupe de rédaction des annales, comment le groupe travaillera, comment il récoltera le contenu avec quelle exhaustivité ?

- La charte constitutive pourrait préciser comment les actions alliées vont contribuer au développement de l’Alliance, et comment l’Alliance contribuera aux actions alliées. Elle pourrait proposer un certains nombres d’indicateurs de performance évaluant ces contributions mutuelles.

- Garantir qu’une action se réclamant de l’Alliance ne soit pas réalisée, tout simplement, en vue de conférer des avantages personnels à son réalisateur.

- Evaluer la valeur de l’expérience en soi (apport théorique - pratique, renforcement des actions citoyennes, ...).

- Définir des conditions et des outils d’évaluation qui garantissent (avant, pendant et après l’action) la contribution de l’action aux objectifs communs (promotion d’outils collectifs, diffusion d’information sur le travail des autres, ...).

Logo et règles sur les initiatives considérées comme alliées.

- Préciser les nuances existant entre textes de référence et textes de travail, ou de fonctionnement, et spécifier plus largement comment utiliser le logo de l’Alliance.

- Allonger la période de présentation d’une initiative avant qu’elle soit lancée ou refusée.

- Diffuser les propositions d’initiatives par mail.

- Préciser comment une initiative est refusée.

- Envisager un soutien explicite de chaque initiative par deux ou trois membres pour que celle-ci soit cooptée.

- Prévoir une solidarité envers un membre qui serait en difficulté par rapport à une initiative qu’il aurait prise.

Le GAM et les autres groupes de suivi.

- Critère de composition des groupes :
- assurer la présence d’une personne de la FPH dans le GAM pour garantir l’héritage de la Fondation.
- adjoindre au GAM et autres groupes une ou plusieurs personnes sans lien financier avec la FPH pour garantir l’autonomie de l’Alliance.

- Critère de transparence des groupes : les groupes et les chantiers de l’Alliance rendent publics leurs travaux et délibérations, dans la mesure de leurs possibilités. Dans le site web une rubrique peut être ouverte pour rapporter les progrès des groupes.

- Substituer à la cooptation une procédure démocratique de renouvellement des membres du GAM.

- Augmenter le nombre de membres du GAM pour augmenter sa représentativité géo-socio-culturelle.

Calendrier.

- Mettre en cohérence les rythmes, cycles et échéances de l’Alliance et des alliés aux rythmes locaux très variés.

- Evaluer avant renouvellement les axes stratégiques proposés tous les deux ans.

- Le calendrier devrait être plus attentif aux grands événements politiques, économiques, sociaux qui vont fédérer la construction de la planète.

Relations extérieures.

- Toucher périodiquement, par un manifeste, les institutions (selon les cas) de la gouvernance mondiale.

- Travailler sur les modalités d’alliance avec d’autres institutions (multilatérales, gouvernements), entreprises ou mouvements sociaux qui, pour une raison ou une autre hésiteront à s’impliquer, complètement dans l’Alliance. Trouver comment ``faire alliance’’ avec eux sur des objectifs plus limités avec des dispositifs et espaces de travail appropriés.

- Mener une réflexion sur le ``faire savoir’’. Mettre en place une cellule d’information et de communication, capable de valoriser les initiatives, les personnages, les "intentions sociales" des Alliés.

Les réponses aux recommandations du conseil du 14 juin.

L’inventaire allié.

Cette partie, en annexe, tente une liste la plus complète possible des actions alliées : chantiers, publications, processus de travail collectif (forums, élaborations de propositions, etc), outils, méthodes, rencontres, etc, existant ou ayant existé par, pour, avec l’Alliance.

Non disponible au moment de la rédaction de ce rapport, elle sera fournie aux membres du conseil pour le 17 octobre.

La distribution géographique des participants.
Europe : 51%
Afrique : 25%
Amérique du Sud : 10%
Amérique Centrale : 4%
Amérique du Nord : 3%$
Asie-Océanie : 7%$
Moyen-Orient : moins de 1%

La distribution géographique des envois de questionnaires (permettant de restituer un taux de réponses par zone géographique) est une information non disponible à ce jour.

Lille 2001.
Environ 10% des participants à la consultation étaient à Lille. Parmi eux, beaucoup en font un événement de référence, symbolique et vécu comme exemplaire.

L’espace dédié aux témoignages.
Cet espace sera bientôt disponible sur le site de l’Alliance. Invitant à une prose libre, il proposera aussi mais sans aucune obligation quelques jalons qui guideront les témoignages en vue de faciliter une évaluation de ceux-ci. Une série de questions facultatives est en cours d’élaboration. La dernière mouture est la suivante :

Prénom, Nom
Age
Lieu d’origine
Lieu de vie
Allié(e) depuis combien de temps ?
Activité au sein de l’Alliance
Principaux contacts/partenaires/collaborateurs dans l’Alliance
Comment avez-vous découvert l’Alliance ?
Pouvez-vous décrire ce qui motive votre participation à l’Alliance ?
Comment situez-vous l’Alliance dans le paysage politique, philosophique, social, humaniste, etc, que vous vous figurez ?

Réflexions de l’équipe d’animation de la consultation concernant les règles pour les initiatives considérées comme alliées : aspects éthiques et techniques.
Des échanges ont eu lieu au sein de l’équipe d’animation de la consultation au sujet des mécanismes de publication, discussion et (in)validation des initiatives réputées alliées. Cette réflexion a porté à la fois sur l’efficacité du mécanisme, sa pertinence, sa mise en oeuvre technique et sur la garantie de l’éthique. Le résultat de ces échanges est restitué ci-après sous forme d’une procédure (assortie de commentaires) pas totalement finalisée et qui sera opérationnelle dans un délai assez court.

On rappelle "le principe d’information préalable : Tout allié qui veut prendre une initiative se recommandant de l’Alliance est tenu de le signaler sur le site web en exposant la conformité de son projet avec la Charte constitutive. L’accord des autres alliés est réputé acquis s’il n’y a pas eu d’objection motivée dans le mois suivant la publication de l’information sur le site web."

La procédure proposée est la suivante :

* Création d’un rubrique "Nouvelles Propositions". * Remplissage d’un formulaire :
- Nom prénom, email, qui êtes-vous ?
- Présentation du projet avec pièces jointes si nécessaire.
- Contacts des personnes souhaitant participer au projet. * En résultat, une page présentant les données ci-dessus avec un rappel des principes de la Charte. * Une possibilité de donner son avis et de voter pour ou contre sur cette même page (si quelqu’un veut en parler dans la liste alliance, il lancera le débat de lui-même). * Une possibilité de s’inscrire comme intéressé par le projet. * Nombre de jours avant la décision de lancer le projet ou pas.

Le tout dans une ou plusieurs langues.

Un lien vers cette rubrique "Nouvelles propositions" sera fait dès la page d’accueil et tous les nouveaux projets seront présentés dans le Quoi de neuf (ou bien ce dernier pourra toujours contenir un avertissement conseillant d’aller visiter la zone "Nouvelles propositions"). On peut expliquer ici et là (ladite zone, la homepage Alliance, le QdN, etc) que la règle est par exemple : une initiative proposée est stockée en attente d’une mise en ligne faite à date fixe (ceci pour pallier d’éventuelles variations de date de parution du Quoi de Neuf). Si le projet est accepté, on ouvre une section le concernant dans la partie du site la plus appropriée. S’il n’est pas accepté, il reste comme archive dans la rubrique mais il n’y a plus de possibilité de vote dessus. Tous les projets restent de toutes manières dans la rubrique, qui comprend trois parties : propositions en cours, projets acceptés (un lien vers la page présentant les suites est donné), projets refusés.

Problèmes éventuels soulignés, interrogations non résolues au cours de la discussion :
- Risque d’un trop grand nombre de demandes de toute sorte, difficilement gérable, notamment par l’équipe en charge du web.
- Souci d’adapter la procédure le mieux possible aux principes de la charte.
- Risque de chevaucher la fracture numérique présente dans l’Alliance comme ailleurs.
- Risque de mettre en place une procédure pas toujours équitable selon que l’on soit déjà ou pas en relation plus ou moins étroite avec l’Alliance ou des alliés ou la Fph.
- Le rôle du web est-il de signaler une nouvelle proposition pour susciter intérêt, rencontres et discussions ou de s’investir plus profondément dans sa labellisation (ou son refus) ?
- L’Alliance, via son site, doit-elle simplement proposer une écoute au porteur de projet ou doit-elle adopter une posture plus centralisatrice au détriment de l’autonomie et de la souplesse ?
- Le GAM (qui n’existe pas encore) a t-il vocation à être interpelé systématiquement en cas de blocage ?
- Comment s’assurer que le porteur de projet ne se contente pas de venir chercher un logo, un label : lui demander d’exposer les raisons de son désir de se mettre sous l’ombrelle Alliance, s’assurer qu’il est en relation active avec un ou plusieurs alliés/chantiers, s’assurer que par son projet, il contribuera réellement au travail collectif de l’Alliance ?

En conclusion, l’équipe souhaite la mise en place rapide d’une structure légère (avec un minimum de développement informatique et de procédures à suivre) pour offir le plus vite possible un lieu d’exposition de ces projets et des mises en relation fructueuses entre porteurs de projets et collaborateurs éventuels.

Note personnelle : faire mes premiers pas dans l’Alliance comme animateur de cette consultation fut un grand plaisir. Et l’équipe site21 est grandement responsable de ce plaisir pris. Ce fut enfin enthousiasmant et enrichissant d’entrevoir depuis un poste d’observation privilégié le nombre et la diversité des personnes, alliés ou amis de l’Alliance, qui oeuvrent de par le monde... Je souhaite profondément que ce travail de reporting contribue à l’évolution que l’Alliance désire pour elle-même.

QUANTITATIVE GRAPHS
Key

 

If you haven't done so, we strongly encourage you to first send us your answers to the questionnaire.

 

 

TRANSLATION
- English
- Español

Other analytical summaries
First analytical summary |11 May 2005 |
Second analytical summary |20 May 2005 |
Third Analytical Summary |8 June 2005 |
Fourth Analytical Summary |4 July 2005 |
Fifth Analytical Summary |10 August 2005 |
Sixth Analytical Summary |7 September 2005 |

 

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