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«Bidons de la paix»
demandent le droit à l'Initiative Populaire Européenne
Par Martí Olivella <marti@novacis.org>
Le soleil ce matin et la pluie intermittente
jusqu'à l'aube nous ont accompagné avec le
feu de San Juan et les « Bidons pour la paix »
à Trei Brazi (Trois Pins), un coteau au coeur des
Carpates. Un groupe de musiciens roumains clôtura
la rencontre par une bruyante et harmonique percussion sur
des bidons, des seaux d'eau, des plats, etc., à laquelle
nous avons tous pu participer. Une puissante voix prononçait
le manifeste : « Nous en avons marre des héros
assassins, d'entendre les mêmes voix. Nous voulons
entendre d'autres sons, d'autres propositions pour un monde
plus habitable pour tous».
L'après-midi, nous avions mis en
commun les conclusions des groupes. Leur rédaction
fut un marathon non exempt de difficultés, mais avec
un résultat que les visages, alors transfigurés,
exprimaient : de la fatigue à la satisfaction!
Les propositions
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Comme proposition générale,
Sandro Giuglia a proposé le lancement d'une campagne
de recueil de signatures dans toute l'Europe afin de demander
au nouveau parlement européen de 2004 le droit européen
à l'Initiative Législative Populaire et au
Référendum . Cette campagne serait promue
par des centaines de groupes de réflexion qui dans
tous les pays «repenseraient l'Europe» et recueilleraient
les signatures.
Martí Olivella a souligné
l'importance de comprendre les rencontres continentales
comme une étape dans un long processus de création
d'une citoyenneté active mondiale pouvant offrir
des alternatives à l'actuel processus de globalisation,
et il a invité les participants à s'impliquer
dans le développement des étapes suivantes
de l'Alliance pour concevoir un nouvel horizon stratégique
commun et permettre d'avoir une continuité au processus
de l'Assemblée mondiale de 2001
Une expérience cathartique inoubliable
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L'expérience de la semaine a été
cathartique. Différentes attentes, des expériences
de conflit de la diversité de visions et de provenances,
des difficultés pour se faire comprendre avec des
langues-ponts (anglais et français), qui sont les
langues maternelles de très peu de participants.
Des moments «d'impasse» et de crise. Et fête,
une grande fête initiée avec les chaleureux
applaudissements et des fleurs pour l'équipe organisatrice
mise en place par l'organisation roumaine «Agroecologie»
; avec d'émouvantes mélodies roumaines au
son du violon, de l'accordéon et du «tzambal»;
et avec la débordante percussion des bidons, batterie,
tam-tams, tambourins, plats et des battements de mains.
Ceci montrait la créativité émergente
d'une Europe diverse qui, avec les liens méditerranéens,
souhaite dépasser la civilisation des redoutables
et bien structurés «tambours de guerre».
L'expérience vécue de nous
découvrir au-delà de stéréotypes
ne restera que dans nos coeurs. Que ce cadeau, que cette
opportunité unique, scelle l'engagement de travailler
ensemble au cours des prochaines années, pour construire
un nouveau projet européen sans exclus ; que nous
mettions sous pression nos gouvernants pour que l'Europe
cesse d'être une forteresse et une source de conflits
avec les autres cultures d'autres continents.
Depuis Sinaia, au coeur des Carpates, j'envoie
un chaleureux salut à tous les participants des autres
rencontres continentales. Nous suivrons vos réunions,
tous les jours, grâce aux fils électroniques
qui aident à tisser nos réseaux solidaires.
Martí Olivella
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