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logo globe     Caravane: Lettre de Liaison de l'Alliance pour un monde responsable et solidaire
Numéro 5 avril 2000

Sommaire
bulletCourrier des allié(e)s
bulletEditorial
bulletAlliance en Mouvement
 · Rencontre EIF
 · Congrès mondial
 · Les symposiums de Kligenthal
 · Caravane Africaine
 · Déclaration de Quito
bulletOasis de l'Alliance
bulletCHANTIER JEUNES
bulletAsie du Sud '00-'01
bulletCHANTIER YIN-YANG
bulletArtiste Invitée
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Alliance en Mouvement
Communiqué

Deuxième rencontre de l'Equipe Internationale de Facilitation de l'Alliance
Bangalore, 19-25 mars 2000

La première rencontre de l'EIF réunie à Barcelone en septembre 1999 a souligné l'importance d'assemblées continentales simultanées en juin 2001. A Bangalore, le passage en revue des différentes dynamiques continentales en cours a montré qu'il en avait résulté des suites concrètes et que des progrès prometteurs ont été effectués dans la préparation de ces réunions.

Nous avons examiné différentes façons de relier cette dimension continentale aux deux autres voies de l'Alliance (Réseaux socioprofessionnels et Chantiers Thématiques) et de l'intégrer au processus dans son ensemble, y compris l'Assemblée mondiale.

Nous nous sommes entendus sur la date de décembre 2001 pour l'Assemblée mondiale. Nous devons étudier plus attentivement la possibilité d'organiser cette assemblée en Inde, à Bangalore. Les assemblées continentales sont prévues pour juin 2001. C'est l'ensemble de ces rencontres qui exprimera la volonté des allié(e)s de bâtir une nouvelle civilité mondiale à l'aube du prochain siècle et millénaire. Des événements récents, tels que la rencontre de Seattle, nous paraissent une confirmation du fait que le processus de l'Assemblée de l'Alliance vient au bon moment. De plus en plus de gens éprouvent le besoin d'une civilité mondiale pleinement capable de définir son propre agenda et de relever les défis de la mondialisation.

Nous proposons de changer le nom par "Monde Responsable, Pluriel et Solidaire". Nous proposons ainsi d'appeler l'ensemble du processus 2000-2001 l'Assemblée pour un Monde Responsable, Pluriel et Solidaire. De cette façon, chaque réunion ou activité pourra être intitulée d'après sa désignation géographique ou thématique, par exemple "Caravane Africaine de l'Assemblée pour un Monde Responsable, Pluriel et Solidaire" ou "Rencontre des Chefs d'entreprises de l'Assemblée pour un Monde Responsable, Pluriel et Solidaire". Ce nom pourrait être utilisé pour les événements mais aussi pour les documents du processus 2001.

[...] nous sommes arrivés à la conclusion que la voie collégiale devrait être développée en tant que telle pour refléter la diversité des points de vue des groupes socioprofessionnels. Un obstacle majeur à ce sujet est la difficulté éprouvée par les allié(e)s pour toucher certains de ces groupes socioprofessionnels. Nous attendons donc un effort particulier de tous les allié(e)s pour identifier des personnes et des institutions pertinentes dans leurs pays respectifs. En particulier, il devrait y avoir un effort spécifique et plus marqué pour atteindre les groupes sous-représentés dans la dynamique actuelle.

La composition de l'Alliance ne se limite pas aux seuls signataires, l'Alliance a évolué pour devenir une dynamique sociale diverse, inattendue et plus large. Les allié(e)s ne sont pas seulement les 2300 signataires de la Plate-forme mais aussi les milliers de gens impliqués dans des processus soutenus ou initiés par des allié(e)s. Par conséquent, nous sommes confrontés à une situation imprévue et à un défi nouveau : le processus de l'assemblée 2000-2001 doit être un processus d'ouverture et d'élargissement au-delà de l'Alliance actuelle ainsi que d'association et de mise en réseau avec d'autres dynamiques et initiatives sociales.

Nous avons étudié et discuté la composition actuelle de l'Alliance. Cette discussion a permis plusieurs avancées essentielles quant à la redéfinition de notre stratégie jusqu'à décembre 2001.

  • Le nombre de signataires n'a pas cru autant que nous l'espérions et bon nombre de signataires ne sont pas des participants actifs dans l'Alliance.

  • La répartition par pays et par continent montre qu'il y a des allié(e)s dans de nombreux pays mais qu'il n'y a un nombre important d'allié(e)s que dans quelques pays. [...]

  • Tout le monde s'accorde sur le fait que les relations directes entre allié(e)s sont faibles, à moins qu'elles ne soient basées sur des relations personnelles déjà existantes; elles sont en tout cas bien plus pauvres que ce à quoi on pourrait s'attendre étant donné la richesse et la diversité des alliés.

  • Certes, de nombreux processus et initiatives ont été initiés dans l'Alliance, au sein des voies géo-culturelle, thématique et collégiale. Cependant, ils ne conduisent généralement pas à une signature formelle de la Plate-forme par les participants [...] cela a des effets négatifs quant à la diffusion de l'information et à la mise en réseau de ces initiatives.

D'ici janvier 2001, nous devrons connaître le profil de ceux qui participeront à l'Assemblée mondiale de décembre 2001. En premier lieu, nous devons identifier des personnes contact importantes correspondants aux différents pays, thèmes et collèges. Deuxièmement, ces participants ne seront pas invités sur la base de contacts formels (lettres, etc.) mais seront directement contactés par les allié(e)s. Troisièmement, ces participants devront être informés et impliqués dans le processus 2001 de l'Assemblée mondiale à l'avance, par exemple en participant à d'autres réunions avant décembre 2001.

La facilitation est au cour de la préparation du processus 2000-2001. C'est cependant plus une question de pratiques et de relations humaines qu'une question de structures et d'entités organisées. Il est donc important d'identifier des personnes-relais qui peuvent faciliter la communication et maintenir les liens avec les autres allié(e)s puisque beaucoup de gens en charge de dynamiques concrètes thématiques, géo-culturelles ou collégiales n'ont pas de temps ou ne font pas l'effort d'entrer en contact avec d'autres allié(e)s et d'autres dynamiques de l'Alliance en dehors de leurs domaines d'intérêt.

Tous les ateliers thématiques devraient travailler en vue des réunions continentales, pourvu qu'ils contribuent au-delà à l'Assemblée mondiale.

Le processus 2000-2001 est un projet très large, complexe et ambitieux. Il est cependant faisable si chaque initiative des voies géo-culturelle, thématique ou collégiale maintient son autonomie. Cependant, chaque initiative pourra être soutenue par le reste du processus, l'apport des autres initiatives étant intégré au fur et à mesure, quel que soit son niveau d'élaboration au moment où l'articulation est nécessaire. Cela accentue encore une fois l'importance des personnes-relais.

Sur la base de notre expérience passée, nous sommes convaincus que les choses se font mieux quand elles reposent sur l'engagement personnel d'une ou plusieurs personnes plutôt que quand elles sont la responsabilité officielle d'une "commission". [...] Dans l'Alliance, être responsable d'une initiative, d'un collège, d'une action, etc., ne peut pas être une source ni une question de pouvoir, mais une question de responsabilité.

Ce que nous recherchons comme résultat du processus 2001 n'est pas d'obtenir une vue d'ensemble globale et bien renseignée des différentes questions. Il s'agit de réaliser des "avancées", des bonds en avant importants, c'est-à-dire de se concentrer sur les perspectives innovatrices, les changements de mentalités et les stratégies transformatrices, sur la base du travail des différents collèges, ateliers et groupes géo-culturels. Il est donc demandé à chaque groupe de fournir une page de propositions innovatrices et non un abrégé d'information. Une responsabilité importante de tous ceux qui acceptent de faciliter le processus d'ensemble est de s'assurer que cela a bien lieu.

Nous avons constaté la grande diversité de nos intérêts, actions et engagements personnels dans l'Alliance : certains de nous sont plus intéressés par la voie collégiale, d'autres par une approche géo-culturelle et des dynamiques sociales, et d'autres encore par les chantiers thématiques. Nous voyons cette diversité comme une grande source de richesse. On ne devrait pas espérer que tout le monde sera impliqué dans tous les aspects du processus, pour autant que les différentes initiatives soient bien décrites, se renforcent mutuellement, et que toutes les dimensions soient prises en compte dans le processus d'ensemble.

Pour donner une grande visibilité à l'ensemble du processus de l'Alliance, particulièrement riche et unique, nous devons développer trois niveaux de visibilité: a) des plans opérationnels qui peuvent être utilisés pour le suivi général de l'ensemble du processus; b) un agenda global partagé, rendu public à travers Caravane et le site Web ; c) divers supports d'information (brochure, vidéo, etc.) destinés à donner une visibilité publique générale au processus et à ses résultats attendus.

La réalité du processus sera le résultat des initiatives entreprises par tous les allié(e)s ; il est donc nécessaire que chaque allié(e) s'exprime clairement à titre personnel sur ses attentes et ses engagements pour la période 2000-2001. [...]

Etant donné l'étendue de la tâche à entreprendre, il est devenu clair que l'EIF dans sa forme courante n'a pas, seule, les ressources humaines nécessaires pour faciliter l'ensemble du processus. Nous devons donc maintenant constituer un groupe beaucoup plus large avec tous les gens qui partagent, ou sont disposés à partager, la responsabilité de la facilitation. [...] Un forum spécial sera créé pour faciliter ce processus.

Les différentes commissions de l'EIF constituées à Barcelone en septembre 1999 ne sont pas apparues comme la structure la plus pertinente pour faire le suivi de l'ensemble du processus. Cependant, nous avons toujours besoin d'une équipe de suivi général qui s'attache de façon permanente à voir ce qui fonctionne bien et à trouver des solutions pratiques quand quelque chose ne fonctionne pas efficacement afin de conserver la continuité et la cohérence du processus.

Nous enverrons bientôt à tous les allié(e)s une proposition de plan de travail où seront identifiées les différentes fonctions et tâches à effectuer en vue de l'Assemblée 2000-2001. Ce sera le cadre d'ensemble pour identifier les différents besoins humains et financiers. Ce sera aussi la base pour permettre à chaque allié(e) (individuel et collectif) d'identifier, de décider et de communiquer ses engagements personnels et sa contribution à l'ensemble du processus.

Nous avons discuté très ouvertement de la situation créée par le report de l'approbation du budget du programme "Avenir de la Planète" de la FPH destiné à soutenir le processus de l'Alliance. Nous avons reconnu que la communication sur cette question n'a pas été assez claire et a créé beaucoup de confusion : le Conseil de la FPH avait insisté sur le fait qu'aucune dynamique ne devrait être arrêtée, mais ce message n'a pas été clairement communiqué, entendu ou compris. Nous pensons que la rencontre de Bangalore a été une bonne occasion pour discuter et préparer une réponse collective aux différentes questions soulevées par le Conseil de la FPH et nous la voyons comme le début d'une nouvelle étape.

Nous sommes extrêmement reconnaissants à Pipal Tree et à Siddharta de nous avoir accueillis dans des conditions si chaleureuses. Cela a été très favorable à nos échanges et à l'impulsion à plus long terme de l'Alliance.

Participants à la rencontre de Bangalore:
Siddhartha, Michael Ochieng', Makarand Paranjape, Pradeep Sebastian, Pierre Calame, Eulalia Flor, Lydia Nicollet, Cécile Sabourin, Ethan Gelber, Laura Maffei, Marti Olivella, Gustavo Marin.
A aussi participé à la rencontre: Véronique Rioufol, en soutien au processus de facilitation.

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© 2001 Alliance pour un monde responsable et solidaire. Tous droits réservés. Mise à jour le 25 avril 2001.