Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire http://www.alliance21.org/2003/ fr Alliance pour un monde responsable, pluriel et solidaire http://www.alliance21.org/2003/ <span class="nllesouh">Point de vue sur…</span><br/>Le droit à l'autogestion culturelle http://www.alliance21.org/2003/article3487.html 2010-10-26 17:39:50 <img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" style="float:right" src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/arton3487.jpg?1288107489' width="240" height="180" /><p>Nous assistons actuellement à une réévaluation sociale, politique, juridique et économique de la culture, qui joue ainsi un rôle de plus en plus important autant du point de vue empirique que de celui des constructions théoriques.</p> <p>La Déclaration universelle des droits de l'homme déclare dans l'article 27 : « Toute personne a le droit de prendre part librement à la vie culturelle de la communauté, de jouir des arts et de participer au progrès scientifique et aux bienfaits qui en résultent ».</p> <p>Le droit à la culture des Individus et des peuples n'est pas limité à leur accès à ses formes et manifestations ; il inclut la production, la promotion et l'autogestion.</p> <p>Il faut comprendre la culture comme une forme de communication et d'expression libre et, partant, il faut promouvoir son développement comme étant né des ses acteurs, naturellement, intuitivement et proactivement, à partir des intérêts personnels et de groupe les plus intimes et les plus légitimes.</p> <p>Dans ce contexte, un agent culturel est un facilitateur pour la conception, l'organisation et la gestion de projets culturels, mais il ne faut néanmoins pas confondre son rôle avec celui, indispensable, d'un médiateur. Il faut considérer tout un chacun comme potentiellement capable d'adopter une attitude proactive en matière de culture.</p> <p> « Gérer, d'après Olmos et Santillán Güemes (2004), c'est être à l'origine d'actions, les générer et les produire (…), [actions] qui par nature impliquent mouvement, croissance et transformation créative (…) » toujours liée à l'action.</p> <p>Comprendre la gestion culturelle comme un « ensemble d'actions qui permettent, viabilisent, éveillent, germent et complexifient des processus culturels » (Guédez et Menéndez, 1994) signifie clairement que de telles actions sont enracinées dans la personne humaine et dans les groupes primaires, et non pas dans le professionnel formé à cet égard, bien que ce dernier puisse devenir médiateur si les circonstances sont considérées comme appropriées par les vrais porteurs originaux du droit culturel.</p> <p>Ce serait un signe de maturité sociale de donner aux uns et autres des outils que l'on peut utiliser pour l'autogestion culturelle comme une façon de réduire l'intervention extérieure dans leurs processus de gestation et de production.</p> <p>En effet, « tous ceux qui font partie de la société doivent exercer et jouir de leur droit à la culture, qui est non seulement la possibilité d'accéder à la consommation de toute l'offre, mais aussi la liberté d'expression et la promotion, pour les minorités, de leur propre identité, indépendamment d'un modèle hégémonique imposé » (Olmos, 2004).</p> <p>Ce qui mène à revendiquer une sorte d'alphabétisation culturelle. À cet égard, García Carrasco (2009) souligne la validité de l'expression « alphabétisations multiples », qui place le processus d'alphabétisation dans de nombreuses dimensions du large éventail de l'intégration culturelle.</p> <p>Si ce qui l'on désire est de promouvoir une culture qui émerge naturellement et sans influence extérieure, il faut que les politiques concernées incluent une large dose de dissémination de connaissances attribuées génériquement à la gestion. Une véritable contribution à la démocratisation de la culture doit faire des individus et des petits groupes sociaux les dépositaires d'outils théorico- pratiques pour l'action.</p> Jorge Eduardo Padula Perkins 2010-10-26T15:39:50Z text/html fr Jorge Eduardo Padula Perkins <span class="nllesouh">A Take on …</span><br/>The Right to Cultural Self-management http://www.alliance21.org/2003/article3486.html 2010-10-25 18:20:12 <img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" style="float:right" src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/arton3486.jpg?1288023508' width="240" height="180" /><p>We are currently experiencing a social, political, legal, and economic revaluation of culture, which is thereby playing an increasingly leading role, as much from the empirical point of view as from that of theoretical constructions.</p> <p>Article 27 of the 1948 Universal Declaration of Human Rights states: “Everyone has the right freely to participate in the cultural life of the community, to enjoy the arts and to share in scientific advancement and its benefits.”</p> <p>Individuals' and peoples' right to culture is not limited to accessing its forms and manifestations; it includes production, promotion, and self-management.</p> <p>Culture should be understood as a form of communication and free expression and, as such, its development should be promoted as naturally, intuitively, and proactively born from its actors, from the most intimate and legitimate personal and group interests.</p> <p>In this context, a cultural agent is a facilitator for the designing, planning, and management of cultural projects, whose role should nevertheless not be mistaken with the indispensable role of a mediator. Everyone should be seen as potentially able to adopt a proactive attitude where culture is concerned.</p> <p> “To manage,” according to Olmos and Santillán Güemes (2004), “is to originate, generate, produce deeds . . . which by nature implies movement, growth, creative transformation . . .” always linked to action.</p> <p>Understanding cultural management as a “set of actions that make possible, make viable, awaken, germinate, and complexify cultural processes” (Guédez and Menéndez, 1994) clearly means that such actions are rooted in the human person and in primary groups, not in a professional trained in this respect, even though the latter can become a mediator if the circumstances are found to be appropriate by the true original bearers of the cultural right.</p> <p>It would be a sign of social maturity to give people tools that can be used for cultural self-management as a way of reducing outside intervention in their gestation and production processes.</p> <p>Indeed, “all those who are part of society must exercise and enjoy their right to culture, which is not only the possibility of having access to the consumption of everything on offer but is also freedom of speech and the promotion, for minorities, of their own identity, free of an imposed hegemonic model” (Olmos, 2004).</p> <p>This leads to demanding a sort of cultural literacy. In this respect, García Carrasco (2009) points out the validity of the expression “multiple literacies,” which puts the literacy process in many dimensions of a broad range of cultural integration.</p> <p>If what is desired is to promote a culture that emerges naturally and free of conditioning, the related policies should include a large dose of dissemination of knowledge generically attributed to management. A true contribution to the democratization of culture should make individuals and small social groups the receivers of theory and practice tools for action.</p> Jorge Eduardo Padula Perkins 2010-10-25T16:20:12Z text/html en Jorge Eduardo Padula Perkins <span class="nllesouh">Un punto de vista sobre...</span><br/>El derecho a la autogestión cultural http://www.alliance21.org/2003/article3485.html 2010-10-25 16:41:53 <img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" style="float:right" src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/arton3485.jpg?1288017510' width="240" height="180" /><p>Asistimos en nuestros días a una revalorización, social, política, jurídica y económica de la cultura, que la torna protagonista tanto desde lo empírico como desde las construcciones teóricas.</p> <p>La Declaración Universal de Derechos Humanos de 1948 reza en su artículo 27 que “Toda persona tiene derecho a tomar parte libremente en la vida cultural de la comunidad, a gozar de las artes y a participar en el progreso científico y en los beneficios que de él resulten.”</p> <p>El derecho que las personas y los pueblos tienen respecto de la cultura no se limita al acceso a sus formas y manifestaciones, sino que incluye la producción, promoción y autogestión.</p> <p>La cultura debe ser entendida como una forma de comunicación y libre expresión y, en tal sentido, favorecerse su desarrollo como natural naciente de sus actores, intuitivo y proactivo desde los intereses personales y grupales más íntimos y legítimos.</p> <p>En este contexto, el gestor cultural es un facilitador en cuanto a diseño, planificación y administración de proyectos culturales, no obstante su figura no debe confundirse con la del mediador indispensable. Toda persona ha de entenderse potencialmente capaz de adoptar una actitud proactiva en materia cultural.</p> <p>“Gestar –dicen Olmos y Santillán Güemes (2004)- es dar origen, generar, producir hechos...lo que, de por si, implica movimiento, crecimiento, transformación creadora…” siempre ligada a la acción.</p> <p>Entendida la gestión cultural como “conjunto de acciones que potencian, viabilizan, despiertan, germinan y complejizan los procesos culturales” (Guédez y Menéndez, 1994), se aprecia claramente que tales acciones encuentran sus raíces en la persona humana y en los grupos primarios antes que en la figura de un profesional orientado al respecto, aun cuando éste pueda tornarse en mediador si las circunstancias lo hacen adecuado para los verdaderos portadores primigenios del derecho cultural.</p> <p>Sería un signo de madurez social otorgar las herramientas adecuadas para que las personas puedan autogestionarse en los aspectos culturales como forma de reducir la intervención externa en los procesos de gestación y producción.</p> <p>Porque “todos los integrantes de la sociedad han de ejercer y gozar el derecho a la cultura que no es solamente la posibilidad de acceso al consumo de toda la oferta sino también la libertad de expresión y promoción de las propias pautas identitarias de las minorías, sin imponer un modelo hegemónico” (Olmos, 2004).</p> <p>Lo antedicho da lugar a la demanda de una especie de alfabetización cultural. García Carrasco (2009) señala al respecto la vigencia de la expresión “alfabetizaciones múltiples” que implica el proceso alfabetizador en muchas dimensiones en un amplio abanico de incorporación cultural.</p> <p>Si lo que se desea es promover una cultura naturalmente emergente y libre de condicionamientos, las políticas en tal sentido deberían incluir una alta dosis de diseminación de los saberes atribuidos en forma genérica a la gestión. Una verdadera contribución a la democratización de la cultura debe hacer depositarios a los individuos y a los pequeños grupos sociales de las herramientas teórico prácticas para la acción.</p> Jorge Eduardo Padula Perkins 2010-10-25T14:41:53Z text/html es Jorge Eduardo Padula Perkins <span class="nllesouh">Un punto de vista sobre...</span><br/>Un mundo algo más razonable http://www.alliance21.org/2003/article3484.html 2010-10-15 19:31:18 <img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" style="float:right" src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/arton3484.jpg?1287163853' width="500" height="375" /><p>A los hombres les gusta la paz. Sabiendo esto, los movimientos pacifistas deberían atraer a muchedumbres de personas. Pero no es así, ni de lejos: una marcha pacifista suele reunir diez mil veces menos personas que una manifestación por las condiciones de jubilación o contra el aumento del costo de la vida…</p> <p>¿Por qué será?</p> <p>La respuesta queda en parte en lo que se le dice al ciudadano de a pie. Cuanto más se le diga que la guerra es horrible y criminal, más se asustará, más querrá que se le defienda y más aprobará la existencia de un ejército que parece ser la mejor herramienta para hacerlo.</p> <p>¿Cómo podemos romper este círculo vicioso, aunque lógico? ¡Tampoco podemos decirle que la guerra es bonita!</p> <p>El ciudadano de a pie cuestionará sus convicciones si le demostramos, sin pasión, con rigor, por medio de hechos comprensibles que él puede verificar, que el ejército supuesto protegerlo en realidad amenaza su seguridad y compromete el futuro de sus hijos y sus nietos.</p> <p>Así es para nuestro ejército francés: nunca jamás podrá volver a defendernos, <i>cuan poderosa sea y cualquiera sea la calidad de sus armas y sus jefes</i>, debido a cómo han cambiado las armas, el mundo y nuestra situación geopolítica; podría hasta provocar al contrario la desaparición total de nuestra población en caso de un conflicto mayor en el mundo, <i>aun no estando nosotros involucrados en él</i> –y el riesgo se volvería certeza estando nosotros directamente involucrados; pesa sobre nuestra economía –37 mil millones de euros en 2010– disminuyendo así nuestras diminutas posibilidades de no perder la tercera guerra mundial, que es económica y cultural.</p> <p>Quienquiera entienda esto, entenderá que a nuestro ejército lo tenemos que suprimir, no por razones de pacifismo, antimilitarismo o por amor de la paz y de nuestros vecinos, sino por razones de pragmatismo y preocupación por la seguridad. Por supuesto, no tendría que desaparecer por completo –algunas misiones muy limitadas todavía caen bajo su responsabilidad– pero casi por completo, incluyendo su fuerza de disuasión. Esto debe hacerse sin tardar y sin expectativa de reciprocidad.</p> <p>Podemos oír las objeciones: habrían riesgos. ¡Sí, por supuesto! pero riesgos mucho menores que aquéllos que estamos corriendo al guardarlo. No nos sobrepasemos en idealismo; no busquemos una seguridad absoluta imposible; seamos razonables y escojamos el menor de los males. Y entonces quizás tomaremos un pequeño paso más por la causa de la paz.</p> Pierre-Marie Guillon 2010-10-15T17:31:18Z text/html es Pierre-Marie Guillon <span class="nllesouh">A Take on ...</span><br/>A Somewhat More Reasonable World http://www.alliance21.org/2003/article3483.html 2010-10-05 17:49:20 <img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" style="float:right" src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/arton3483.jpg?1286293718' width="500" height="375" /><p>Men like peace. Pacifist movements should therefore attract crowds of people. Yet this is not the case, and by far: a pacifist march will gather ten thousand times fewer people than a demonstration for retirement benefits or against the rising cost of living …</p> <p>Why so?</p> <p>The answer lies partially in what the average guy is told. The more he is told that war is horrible and criminal, the more he will be frightened, the more he will want to be defended, the more he will approve the existence of an army that seems the best tool to do so.</p> <p>How can we break this vicious, albeit logical, circle? We cannot very well tell him that war is pretty!</p> <p>The average guy will question his convictions if we demonstrate to him, without passion, with rigor, by means of comprehensible facts that he himself can check, that the army supposed to protect him actually threatens his security and compromises the future of his children and grandchildren.</p> <p>Such is the case for our French army: it will never again be able to defend us, <i>no matter how powerful it is and whatever the quality of its weapons and chiefs</i>, because of how arms, the world, and our geopolitical situation have changed; it could instead provoke the total disappearance of our population were a major conflict to break out in the world, <i>even if we were not involved in it</i>—and the risk would become certainty if we were directly involved; it weighs on our economy—37 billion euros in 2010—therefore diminishing our already minute chances of not losing World War III, which is economic and cultural.</p> <p>Whoever understands this will understand that our army has to be done away with, not for reasons of pacifism, antimilitarism, or love of peace and of one's neighbor, but for reasons of pragmatism and concern for security. Of course, it would not have to disappear completely—a few very limited missions still fall under its responsibility—but almost completely, including its nuclear deterrence. This must be done without delay and with no expectation of reciprocity.</p> <p>We can hear objections to this statement: there would be risks. Yes, of course! but much lesser risks than those we are running by keeping it. Let us not overdo ourselves in idealism; let us not seek an impossible absolute security; let us be reasonable and choose the lesser of evils. And then maybe, we will take one small step more for the cause of peace.</p> Pierre-Marie Guillon 2010-10-05T15:49:20Z text/html en Pierre-Marie Guillon <span class="nllesouh">Point de vue sur...</span><br/>Un monde un peu plus raisonnable http://www.alliance21.org/2003/article3482.html 2010-10-05 16:49:13 <img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" style="float:right" src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/arton3482.jpg?1286289836' width="500" height="375" /><p>Les hommes aiment la paix. Les mouvements pacifistes devraient donc attirer les foules. Or on en est très loin : une marche pacifiste rassemblera dix mille fois de moins de monde qu'une manif pour les retraites ou contre la vie chère…</p> <p>Pourquoi ?</p> <p>La réponse tient partiellement au discours tenu à Monsieur Tout-le-Monde. Plus on lui dira que la guerre est horrible et criminelle, plus on lui fera peur, plus il voudra être défendu, plus il approuvera l'existence d'une armée qui lui paraît le meilleur outil pour cela.</p> <p>Comment briser ce cercle logique et vicieux ? On ne peut quand même pas lui dire que la guerre est jolie !</p> <p>Monsieur Tout-le-Monde se posera des questions si on lui démontre sans passion, avec rigueur, au moyen de faits compréhensibles et vérifiables par lui, que l'armée supposée le protéger diminue sa sécurité et compromet l'avenir de ses enfants et petits enfants.</p> <p>Tel est le cas de notre armée française : elle ne sera plus jamais en mesure de nous défendre, <i>quelle que soient la puissance de ses armes et la qualité de ses chefs</i>, en raison de la transformation des armements, du monde et de notre situation géopolitique ; elle pourrait provoquer la totale disparition de notre population si un conflit majeur survenait dans le monde, <i>même si nous n'y participions pas</i> - risque devenant une certitude si nous y participions ; elle pèse sur notre économie - 37 milliards en 2010 -, diminuant ainsi nos chances, déjà infimes, de ne pas perdre la 3ème guerre mondiale, qui est économico-culturelle.</p> <p>Qui comprend cela comprendra qu'il faut supprimer notre armée, non par pacifisme, antimilitarisme, amour de la paix et du prochain mais par pragmatisme et souci de sécurité. Certes, il ne faut pas la supprimer en totalité - quelques missions très limitées lui incombent encore - mais en quasi-totalité - inclus l'abandon de la force de dissuasion. Il faut procéder sans délai et sans attente de réciprocité.</p> <p>À ce discours, on entend objecter : cela comporte des risques. Oui, bien sûr ! mais des risques bien plus faibles que ceux que nous courons en la conservant. Ne péchons pas par excès d'idéalisme ; ne recherchons pas une sécurité absolue qui ne peut exister ; montrons-nous raisonnables en recherchant le moindre mal. Et peut-être fera-t-on progresser un petit peu plus la cause de la paix.</p> Pierre-Marie Guillon 2010-10-05T14:49:13Z text/html fr Pierre-Marie Guillon Por un comercio justo: La Ruta del Café - De los Yungas hasta Bretaña http://www.alliance21.org/2003/article3480.html 2010-10-01 16:52:48 <img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" style="float:right" src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/arton3480.jpg?1285944663' width="1024" height="678" /><p><span class='spip_document_1102 spip_documents spip_documents_center'> <img src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/jpg_21-07-06-La_Paz-cooperat-cafe_Lobodis__39_.jpg' width="403" height="336" alt="" /></span>La aventura comienza en 1993 cuando tres bretones se lanzan, contra viento y marea, en la ruta del comercio justo: Guy Durand, entonces presidente de Max Havelaar Francia, Olivier Bernadas, torrefactor, fundador de la compañía Lobodis, y Yves Thébault, director del centro de ayuda a través del trabajo de Bain-de-Bretagne (Francia).</p> <p>Su reto: comercializar un café de calidad, certificado biológico, comprado a un precio justo de pequeños productores, procesado en Francia por obreros inválidos.</p> <p>Los autores del libro, el periodista Tugdual Ruellan y el maestro Bernard Bruel, se llevan al lector sobre la ruta del café boliviana, desde los Yungas, a través del puerto Le Havre, hasta la provincia francesa de Bretaña. Una ruta peligrosa, pero llena de esperanza… Se vuelven los portavoces de los productores. Nos cuentan la historia de estos compañeros y cooperativistas quienes, gracias al comercio justo, han podido mejorar sus condiciones de vida y hallar orgullo en su trabajo.</p> <p>El libro está en francés y en español y contiene un CD de música grabada en Bolivia u ofrecida por músicos. Está disponible en las <a href="http://www.rivesdarz.fr" class='spip_out' rel='external'>Éditions Rives d'Arz</a>. Las ganancias se revierten a las cooperativas bolivianas.</p> Tugdual Ruellan 2010-10-01T14:52:48Z text/html es Tugdual Ruellan Fair Trade: The Coffee Route from the Yungas to Brittany http://www.alliance21.org/2003/article3479.html 2010-10-01 16:27:00 <img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" style="float:right" src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/arton3479.jpg?1285943119' width="1024" height="678" /><p><span class='spip_document_1102 spip_documents spip_documents_center'> <img src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/jpg_21-07-06-La_Paz-cooperat-cafe_Lobodis__39_.jpg' width="403" height="336" alt="" /></span>The adventure begins in 1993 when three Bretons rush, against all odds, into the fair-trade route: Guy Durand, then president of Max Havelaar France, Olivier Bernadas, coffee merchant, founder of the company Lobodis, and Yves Thébault, director of the center for aid through work in Bain-de-Bretagne (France).</p> <p>Their challenge: to market quality coffee, certified organic, bought at a fair price from smallholders, processed in France by disabled workers.</p> <p>The authors of the book, the journalist Tugdual Ruellan and the teacher Bernard Bruel, take the reader on the Bolivian coffee route, from the Yungas, through the port of Le Havre, to the French province of Brittany. A dangerous route, but full of hope… They become the producers' spokesmen. They tell us the story of these companions and cooperative members who, thanks to fair trade, have been able to improve their living conditions and find pride in their work.</p> <p>The book is in French and in Spanish and contains a CD of music recorded in Bolivia or offered by musicians. It is available at <a href="http://www.rivesdarz.fr" class='spip_out' rel='external'>Éditions Rives d'Arz</a>. The profits are reverted to the Bolivian cooperatives.</p> Tugdual Ruellan 2010-10-01T14:27:00Z text/html en Tugdual Ruellan Pour un commerce juste : La Route du Café - des Yungas à la Bretagne http://www.alliance21.org/2003/article3478.html 2010-10-01 16:00:28 <img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" style="float:right" src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/arton3478.jpg?1285941475' width="1024" height="678" /><p><span class='spip_document_1102 spip_documents spip_documents_center'> <img src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/jpg_21-07-06-La_Paz-cooperat-cafe_Lobodis__39_.jpg' width="403" height="336" alt="" /></span>L'aventure commence en 1993 lorsque trois Bretons se lancent, contre vents et marées, dans le commerce équitable : Guy Durand, alors président de Max Havelaar France, Olivier Bernadas, torrefacteur, fondateur de la société Lobodis, et Yves Thébault, directeur du Centre d'aide par le travail de Bain-de-Bretagne.</p> <p>Leur défi : proposer un café de qualité, certifié biologique, acheté au juste prix aux petits producteurs, transformé en France par des ouvriers en situation de handicap.</p> <p>Les auteurs du livre, Tugdual Ruellan, journaliste, et Bernard Bruel, enseignant, entraînent le lecteur sur la route du café bolivien, depuis les Yungas jusqu'en Bretagne en passant par le port du Havre. Route dangereuse mais route de tous les espoirs… Ils se font porte-parole des producteurs. Ils nous racontent l'histoire de ces compagnons et coopérateurs qui ont pu, grâce à un commerce juste, améliorer leurs conditions de vie et retrouver la fierté de leur travail.</p> <p>Le livre est en français et en espagnol et contient un CD de musiques enregistrées en Bolivie ou offertes par des musiciens. Il est disponible chez les <a href="http://www.rivesdarz.fr" class='spip_out' rel='external'>Éditions Rives d'Arz</a>. Les bénéfices sont reversés aux coopératives boliviennes.</p> Tugdual Ruellan 2010-10-01T14:00:28Z text/html fr Tugdual Ruellan <span class="nllesouh">Point de vue sur… </span><br/>Plate-forme sociale demande que les droits humains des migrants soient respectés http://www.alliance21.org/2003/article3476.html 2010-09-30 18:18:27 <img class="spip_logo spip_logo_right spip_logos" alt="" style="float:right" src='https://www.alliance21.org/2003/IMG/arton3476.jpg?1285863412' width="500" height="333" /><p>Le 4e Forum Social Mondial des Migrations approche. L'événement, qui aura lieu du 8 au 10 octobre à Quito, la capitale de l'Équateur, a motivé Plataforma Social Migratoria Hermes de publier ses réflexions et soumettre des demandes reflétant le besoin de traiter la population migrante de la Colombie et aussi celle d'autres pays comme des citoyens avec des droits, quelle que soit leur région d'origine.</p> <p><strong>Sans la migration, les tensions sociales, économiques et politiques seraient accentuées</strong></p> <p>Actuellement, plus de huit millions de Colombiens se trouvent en dehors de leur pays d'origine. Ce chiffre, qui représente environ 17% de la population totale du pays, est constitué dans sa majorité par des femmes, qui sont responsables de 52% des cas de migration. La moitié de cette population migrante a décidé de quitter son pays et chercher de meilleures conditions de vie et de travail dans d'autres nations. Les quatre millions restants n'avaient pas d'autre choix que de partir, car ils étaient victimes de déplacement forcé, motivé dans beaucoup de cas par des situations de violence.</p> <p>La Colombie aujourd'hui comprend 200 mille personnes provenant d'autres pays qui, comme les migrants colombiens, luttent aussi pour faire reconnaître leurs droits. Plataforma Social Migratoria Hermes rapporte que ces étrangers vivent dans des conditions de vulnérabilité extrême, principalement parce que l'État n'a pas fait sa part pour garantir la sécurité, l'égalité des opportunités, la participation et le bien-être à tous ses citoyens.</p> <p>« La main-d'œuvre migrante transnationale, souligne Plataforma, contribue à réduire les pressions sociales dans le pays d'origine à cause des taux de chômage et de l'économie informelle, des conditions de travail précaires, de la faible qualité des soins et des rares occasions de participation civile ; dans ces conditions, la migration internationale devient utile pour l'État colombien, étant donné son incapacité à résoudre ses propres tensions sociales. Si l'alternative de la migration n'existait pas pour une bonne part de la population, les tensions sociales, économiques et politiques dans le pays seraient le plus probablement accentuées. »</p> <p><strong>Il faut prendre en compte l'expérience de la société civile dans la création des politiques publiques</strong></p> <p>C'est à partir de ce contexte que des organisations sociales, religieuses, universitaires et syndicales, et des acteurs sociaux concernés se sont unis, en 2008, pour constituer Plataforma Migratoria Social HERMES. Une des premières initiatives de l'organisation a été d'élaborer et présenter à l'Assemblée le système Migrations Nationales, un mécanisme conçu pour garantir à la population migrante de la Colombie la mise en effet de ses droits, y compris pour les femmes, les filles, les enfants et les adolescents.</p> <p>Au-delà du lancement de ce mécanisme, il y a aussi l'idée que tous les avantages suggérés pour la population en situation de migration soient inclusifs et élaborés conjointement avec les parties prenantes principales. Platforma déclare que « la politique publique acquiert sa légitimité et la capacité de changer pour le mieux les conditions de vie des citoyens migrants seulement quand elle promeut et repose sur la participation sociale ».</p> <p>Parmi les demandes prioritaires de Plataforma pour les migrants figure la reconnaissance de l'expérience des acteurs de la société civile et l'utilisation de leurs connaissances au moment de l'élaboration et de l'évaluation de la politique publique pour favoriser les migrants et leurs familles.</p> Natasha Pitts 2010-09-30T16:18:27Z text/html fr Natasha Pitts