Aujourd'hui, plus de la moitié de la population mondiale est atteinte par une forme ou une autre de malnutrition, maladies de carences et/ou d'excès (obésité) et cette situation est loin de s'améliorer malgré les programmes internationaux. En effet, les problèmes de nutrition ne se réduisent ni à des problèmes de quantité de calories, ni à une approche biomédicale. La modernisation des sociétés du Sud, par exemple, entraîne une modification des régimes alimentaires traditionnels et a des conséquences néfastes du point de vue nutritionnel. Une autre approche est donc nécessaire, plus globale et plus complexe dans ses applications ; elle consiste d'abord à placer le bien-être nutritionnel au centre des modes de vie, de production et de consommation, et oblige ainsi à repenser les fondements théoriques et pratiques de nombreuses politiques et interventions.
Elle implique notamment un mouvement, déjà amorcé ces dernières années, pour considérer les questions de nutrition en termes de droit humain, mais aussi l'émergence d'un nouveau paradigme pour l'agriculture mondiale. D'où un ensemble de propositions structurées autour de trois axes :
* une mise en place effective de politiques nutritionnelles
* un engagement des secteurs de l'agriculture et de l'agroalimentaire dans la production d'aliments de qualité
* une mobilisation sociale autour de la qualité nutritionnelle.
URL : www.alliance21.org/2003/article478.html
DATE DE PUBLICATION :31 juillet 2001